Tales of the Enchanted Islands of the Atlantic - LightNovelsOnl.com
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In the first watch of the night, Without a signal's sound, Out of the sea, mysteriously, The fleet of Death rose all around.
The moon and the evening star Were hanging in the shrouds; Every mast, as it pa.s.sed, Seemed to rake the pa.s.sing clouds.
They grappled with their prize, At midnight black and cold!
As of a rock was the shock; Heavily the ground-swell rolled.
Southward through day and dark, They drift in close embrace, With mist and rain, o'er the open main; Yet there seems no change of place.
Southward, forever southward, They drift through dark and day; And like a dream, in the Gulf-Stream Sinking, vanish all away.
XVIII. GUARDIANS OF THE ST. LAWRENCE
For authorities for this tale see "Voyages of Samuel de Champlain,"
translated by Charles Pomeroy Otis, Ph.D., with memoir by the Rev. E. F.
Slafter, A.M., Boston, 1880 (I. pp. 116, 289, II. p. 52). The incident of the disguised Indians occurred, however, to the earlier explorer, Jacques Cartier. (See my "Larger History of the United States," p. 112.)
XIX. ISLAND OF DEMONS
The tale of the Isle of Demons is founded on a story told first by Marguerite of Navarre in her "Heptameron" (LXVII. Nouvelle), and then with much variation and amplification by the very untrustworthy traveller Thevet in his "Cosmographie" (1571), Livre XXIII. c. vi. The only copy of the latter work known to me is in the Carter-Brown Library at Providence, R.I., and the pa.s.sage has been transcribed for me through the kindness of A. E. Wins.h.i.+p, Esq., librarian, who has also sent me a photograph of a woodcut representing the lonely woman shooting at a bear. A briefer abstract of the story is in Winsor's "Narrative and Critical History" (IV.
p. 66, note), but it states, perhaps erroneously, that Thevet knew Marguerite only through the Princess of Navarre, whereas that author claims--though his claim is never worth much--that he had the story from the poor woman herself, "_La pauvre femme estant arriuvee en France ...
et venue en la ville de Nautron, pays de Perigort lors que i'y estois, me feit le discours de toutes ses fortunes pa.s.sees_."
The Island of Demons appears on many old maps which may be found engraved in Winsor, IV. pp. 91, 92, 93, 100, 373, etc.; also as "Isla de demonios"
in Sebastian Cabot's map (1544) reprinted in Dr. S. E. Dawson's valuable "Voyages of the Cabots," in the Transactions of the Royal Society of Canada for 1897. He also gives Ruysch's map (1508), in which a cl.u.s.ter of islands appears in the same place, marked "Insulae daemonum." Harrisse, in his "Notes sur la Nouvelle France" (p. 278), describes the three sufferers as having been abandoned by Roberval _a trente six lieues des cotes de Canada, dans une isle deserte qui fut depuis designee sous le nom de l'Isle de la Demoiselle, pres de l'embouchure de la Riviere St. Paul ou des Saumons_. I have not, however, been able to identify this island.
Parkman also says ("Pioneers of France," p. 205) that Roberval's pilot, in his _routier_, or logbook, speaks often of "Les Isles de la Demoiselle," evidently referring to Marguerite. The brief account by the Princess of Navarre follows:--
LXVII NOUVELLE
Une pauvre femme, pour sauver la vie de son mary, hasarda la sienne, et ne l'abandonna jusqu'a la mort.
C'est que faisant le diet Robertval un voiage sur la mer, duquel il estoit chef par le commandement du Roy son maistre, en l'isle de Canadas; auquel lieu avoit delibere, si l'air du pas euste este commode, de demourer et faire villes et chasteaulx; en quoy il fit tel commencement, que chacun peut scavoir. Et, pour habituer le pays de Chrestiens, mena avecq luy de toutes sortes d'artisans, entre lesquelz y avoit un homme, qui fut si malheureux, qu'il trahit son maistre et le mist en dangier d'estre prins des gens du pays. Mais Dieu voulut que son entreprinse fut si tost congneue, qu'elle ne peut nuyre au cappitaine Robertval, lequel feit prendre ce meschant traistre, le voulant pugnir comme il l'avoit merite; ce qui eust este faict, sans sa femme qui avoit suivy son mary par les perilz de la mer; et ne le voulut abandonner a la mort, mais avecq force larmes feit tant, avecq le cappitaine et toute la compaignye, que, tant pour la pitie d'icelle que pour le service qu'elle leur avoit faict, luy accorda sa requeste qui fut telle, que le mary et la femme furent laissez en une pet.i.te isle, sur la mer, ou il n'habitoit que bestes saulvaiges; et leur fut permis de porter avecq eulx ce dont ilz avoient necessite. Les pauvres gens, se trouvans tous seulz en la compaignye des bestes saulvaiges et cruelles, n'eurent recours que a Dieu seul, qui avoit este toujours le ferme espoir de ceste pauvre femme. Et, comme celle qui avoit toute consolation en Dieu, porta pour sa saulve garde, nourriture et consolation le Nouveau Testament, lequel elle lisoit incessamment. Et, au demourant, avecq son mary, mettoit peine d'accoustrer un pet.i.t logis le mieulx qui'l leur estoit possible; et, quand les lyons et aultres bestes en aprochoient pour les devorer, le mary avecq sa harquebuze, et elle, avecq les pierres, se defendoient si bien, que, non suellement les bestes ne les osoient approcher, mais bien souvent en tuerent de tres-bonnes a manger; ainsy, avecq telles chairs et les herbes du pas, vesquirent quelque temps, quand le pain leur fut failly. A la longue, le mary ne peut porter telle nourriture; et, a cause des eaues qu'ilz buvoient, devint si enfle, que en peu de temps il mourut, n'aiant service ne consolation que sa femme, laquelle le servoit de medecin et de confesseur; en sorte qu'il pa.s.sa joieus.e.m.e.nt de ce desert en la celeste patrie. Et la pauvre femme, demouree seulle, l'enterra le plus profond en terre qu'il fut possible; si est-ce que les bestes en eurent incontinent le sentyment, qui vindrent pour manger la charogne. Mais la pauvre femme, en sa pet.i.te maisonnette, de coups de harquebuze defendoit que la chair de son mary n'eust tel sepulchre. Ainsy vivant, quant au corps, de vie b.e.s.t.i.a.le, et quant a l'esperit, de vie angelicque, pa.s.soit son temps en lectures, contemplations, prieres et oraisons ayant un esperit joieux et content, dedans un corps emmaigry et demy mort. Mais Celluy qui n'abandonne jamais les siens, et qui, au desespoir des autres, monstre sa puissance, ne permist que la vertu qu'il avoit myse en ceste femme fust ignoree des hommes, mais voulut qu'elle fust congneue a sa gloire; et fiet que, au bout de quelque temps, un des navires de ceste armee pa.s.sant devant ceste isle, les gens qui estoient dedans adviserent, quelque fumee qui leur feit souvenir de ceulx qui y avoient este laissez, et delibererent d'aller veoir ce que Dieu en avoit faict. La pauvre femme, voiant approcher el navire, se tira au bort de la mer, auquel lieu la trouverent a leur arrivee. Et, apres en avoir rendu louange a Dieu, les mena en sa pauvre maisonnette, et leur monstra de quoy elle vivoit durant sa demeure; ce que leur eust este incroiable, sans la congnoissance qu'ilz avoient que Dieu est puissant de nourrir en un desert ses serviteurs, comme au plus grandz festins du monde. Et, ne pouvant demeurer en tel lieu, emmenerent la pauvre femme avecq eulx droict a la Roch.e.l.le, ou, apres un navigage, ilz arriverent. Et quand ilz eurent faict entendre aux habitans la fidelite et perseverance de ceste femme, elle fut receue a grand honneur de toutes les Dames, qui voluntiers luy baillerent leurs filles pour aprendre a lire et a escripre. Et, a cest honneste mestier-la, gaigna le surplus de sa vie, n'aiant autre desir que d'exhorter un chaucun a l'amour et confiance de Nostre Seigneur, se proposant pour exemple la grande misericorde dont il avoit use envers elle.
XX. BIMINI
Parkman says expressly that "Ponce de Leon found the Island of Bimini,"
but it is generally mentioned as having been imaginary, and is not clearly identified among the three thousand islands and rocks of the Bahamas.
Peter Martyr placed the Fountain of Youth in Florida, which he may have easily supposed to be an island. Some of the features of my description are taken from the strange voyage of Cabeza da Vaca, which may be read in Buckingham Smith's translation of his narrative (Was.h.i.+ngton, D.C., 1851), or in a more condensed form in Henry Kingsley's "Tales of Old Travel," or in my own "Book of American Explorers" (N.Y., Longmans, 1894).