LightNovesOnl.com

Collections and Recollections Part 28

Collections and Recollections - LightNovelsOnl.com

You're reading novel online at LightNovelsOnl.com. Please use the follow button to get notifications about your favorite novels and its latest chapters so you can come back anytime and won't miss anything.

"Tout cela est faux. Il n'est nullement un athee. Il croit le plus fermement du monde a l'existence d'un etre superieur "--sans ajouter que l'etre superieur, en qui X----croyait, etait X---- lui-meme.

"Que vaut-il le mieux etre, eveque ou juge?" "Oh!" fait Henry Smith, "eveque. Car le juge, au plus, peut dire: 'Allez vous faire pendre;'

mais l'eveque peut vous d.a.m.ner." "Oui," dit le maitre de Balliol, "mais si le juge dit: 'Allez vous faire pendre,' vous etes effectivement pendu." Ici Smith avait le dessous.

Une jolie anecdote dont Napoleon III. _n'est pas_ le heros:

Napoleon III., alors qu'il n'etait que pretendant, et plus riche d'esperances que de monnaie ayant cours legal, frequentait beaucoup, a Londres, chez Lady Blessington, maison plus clinquante que solide. Apres le coup d'Etat, la dame vint a Paris faire un pet.i.t voyage, et elle s'attendait a ce que ses politesses lui fussent rendues. Aucune invitation ne venait, l'empereur oubliait les bienfaits recus par le prince. A la fin, pourtant, Lady Blessington reussit a le rencontrer au cours d'une reception quelconque. Il ne put eviter de la voir et l'interpella: "Ah! milady Blessington, restez-vous longtemps a Paris?"

"Et vous, Sire?" repliqua-t-elle.

Revenons un peu en arriere et voici une autre jolie ironie.

Au college d'Oriel, un soir, un des compagnons de Charles Marriott, qui joua un si grand role dans le _Tractarian Movement_, s...o...b..ia, et se conduisit de facon deplacee. Le lendemain, rencontrant Marriott, il essaya de s'excuser. "Mon cher ami, je crois bien que j'ai quelque peu fait la bete hier au soir." "Comment donc, cher camarade?" repliqua Marriott. "Je ne me suis pas apercu que vous fussiez autrement qu'a l'ordinaire."

Le tact n'est pas donne a tous; et pour en avoir, il ne suffit pas d'occuper une haute situation.

Il y a a Windsor, au bout d'une des promenades du chateau, une statue equestre que le peuple a denommee le Cheval de cuivre. Un grand de distinction, mais a.s.sez pauvre en culture historique, etait l'hote de la Reine, et une apres-midi il fit une promenade. A diner la Reine s'informa de ce qu'il avait fait, demandant s'il n'etait point fatigue.

"Du tout, Madame, merci; j'ai trouve une voiture qui m'a ramene jusqu'au Cheval de cuivre."

"Jusqu'ou?" dit la Reine avec effarement

"Jusqu'au Cheval de cuivre, vous savez bien, au bout de Long Walk."

"Mais ce n'est pas un cheval de cuivre: c'est mon grand-pere."

"Avez-vous lu les _Greville Memoirs_?" demandait quelqu'un a Disraeli.

"Non," repliqua-t-il. "Ils ne m'attirent pas. Il me souvient de l'auteur, et c'etait la personne la plus vaniteuse avec qui je sois jamais entre en contact, encore que j'aie lu Ciceron et connu Bulwer Lytton." D'une pierre trois coups; et ils sont bons. Voulez-vous de la malice feminine?

"Que Lady Jersey est donc belle!" s'exclamait un admirateur fervent, devant Lady Morley, sa rivale en beaute. "Dans sa toilette de deuil, en noir et avec ses diamants, elle semble personnifier la nuit." "Oui, mon cher," fit Lady Morley, "mais minuit pa.s.se."

Le chapitre des mots d'enfants est fort etendu. J'en cueille quelques-uns au hasard:

Voici un trait d'Alexandre de Battenberg, alors qu'il etait tout jeune encore. Manquant d'argent de poche, il imagina d'ecrire a son auguste grand'mere, la reine et imperatrice Victoria, pour en demander. Elle lui repondit une admonestation, et en l'engageant a etre desormais plus econome, de facon a ne pas se trouver depourvu a la fin du mois. Tres bien. Quelque jours apres, elle recut un second billet de son pet.i.t-fils.

"Chere grand'mere," disait le tres pratique personnage, "je suis certain que vous apprendrez avec plaisir que je n'ai pas besoin de vous ennuyer pour de l'argent en ce moment, car j'ai vendu votre derniere lettre pour 30 s.h.i.+llings a un de mes camarades d'ici!..."

Un enfant--qui depuis a ete representant de Manchester au Parlement--avait dans sa famille une servante qu'il jugeait etre fort vieille. Il eut voulu savoir son age, mais il n'osait le lui demander, sachant que c'est la une question qu'on ne pose pas. Il fallait ruser.

Enfin, un jour, il trouva le biais requis. Il venait de lire que l'aloes ne fleurit qu'une fois tous les cent ans--ce qui est une erreur d'ailleurs--et il y avait des aloes dans la serre. Abordant la servante d'un air calin: "Avez-vous souvent vu fleurir l'aloes?"

Une elegante forme de politesse. C'est aux Indes, et un Indien rend compte au gouverneur d'une partie de cha.s.se qui a ete organisee en l'honneur d'un jeune lord de pa.s.sage. "Eh bien?" fait le gouverneur.

"Oh!" dit l'Indien, "le jeune Sahib a tire divinement; mais Dieu a ete tres misericordieux pour les pet.i.ts oiseaux."

Comme cela est finement dit! Je n'en dirai pas autant de quelques exemples de rhetorique religieuse.

C'est une metaph.o.r.e cueillie dans le sermon d'un clergyman: "Et si quelque etincelle de grace a pu etre allumee par cet exercice, veuille, o Dieu, l'arroser."

Et que dites-vous de cette priere p.r.o.noncee devant la reine Victoria par un predicateur de pet.i.te ville? "Elle," c'est la souveraine: "accorde, o Dieu! qu'en devenant plus agee elle soit faite un homme nouveau, et que dans toutes les causes de justice elle marche en avant de son peuple comme un belier dans les montagnes."

Que de metamorphoses, grand Dieu!

Et enfin, pour ne pas sortir de la theologie. C'est aux examens de l'Universite.

"Qu'est-ce que la foi?

"C'est cette faculte par laquelle nous pouvons croire ce que nous savons n'etre pas vrai."

Et j'en pa.s.se, et des meilleures, et en grand nombre. Lisez _Collections and Recollections_ l'occupation est amusante et instructive, et une excellente table des noms vous permettra de savoir tout de suite s'il est parle de tel ou toi personnage et de retrouver les anecdotes qui le concernent.

THE END.

Click Like and comment to support us!

RECENTLY UPDATED NOVELS

About Collections and Recollections Part 28 novel

You're reading Collections and Recollections by Author(s): George William Erskine Russell. This novel has been translated and updated at LightNovelsOnl.com and has already 1043 views. And it would be great if you choose to read and follow your favorite novel on our website. We promise you that we'll bring you the latest novels, a novel list updates everyday and free. LightNovelsOnl.com is a very smart website for reading novels online, friendly on mobile. If you have any questions, please do not hesitate to contact us at [email protected] or just simply leave your comment so we'll know how to make you happy.